mardi 29 décembre 2009

blog-o-book : alberg de jacques tallote



merci à bob de m'avoir permis de découvrir ce nouvel auteur dont c'est le premier roman et merci également aux éditions de la table ronde

la quatrième de couverture nous dit :

"Plutôt que de partir pour l’Afrique en quête d’un hypothétique emploi, Thomas s’installe à Besançon, où son père possède une maison inoccupée. Dans la boutique du rez-de-chaussée, une étrange découverte l’attend : « Ils étaient dix, sanglés d’un solide ruban. Dix ans de vie. Dix épais agendas de commerce in-octavo recouverts de toile noire. » Rédigés par le chapelier Alberg, disparu deux ans plus tôt, ces carnets remplis de poèmes et d’aphorismes obscurs, entraînent le jeune homme dans un labyrinthe dont il ne soupçonne pas l’étendue. Avec Lucie, qui n’est d’abord pour lui qu’ « un pull mohair couleur de feuille de gui », Thomas tente d’en trouver l’issue. Qui était Alberg, débarqué un jour d’Argentine par hasard ? Et comment se fait-il que ses écrits bouleversent la vie de ceux qui les lisent ?

Deux poissons d’or, un jeu de marelle, la veuve d’un médecin colonial, un barrage colossal ou encore des tickets du tramway de Trieste, sont parmi les indices qui jalonnent Alberg. Un roman construit comme une partie d’échecs, où le roi et la dame mènent la danse, et où le fou n’est pas celui qu’on croit…
"

en fait j'ai lu ce livre deux fois ! à la fin de ma première lecture, j'ai eu l'impression d'être passée à côté du livre, et j'ai préféré le relire

l'écriture est superbe et par moment très japonisante : certaines phrases ressemblent à des haikus : "un chemin de terre séparant deux près que la lune nappait d'un bleu laiteux" (pages 18-19)

le livre est court (ou la nouvelle est longue car je pense qu'il s'agissait d'une nouvelle au départ dans l'esprit de l'auteur) et se lit (ou se relit) vite

pourtant le livre est très lent et j'en ai trouvé l'ambiance glaciale

je n'ai pas été convaincue par l'histoire d'amour entre thomas et lucie, ils sont trop dissemblables et je n'ai ressenti ni passion ni complicité entre eux, je pense qu'une fois les 10 agendas d'alberg rangés dans le grenier, ils vont avoir du mal à trouver de quoi alimenter leurs discussions

j'ai été surprise par la chute à laquelle je ne m'attendais pas

un livre à découvrir en espérant ne pas avoir à attendre trop longtemps pour lire les prochains livres de jacques tallote

dimanche 6 décembre 2009

blog-o-book : le passage des ombres d'isabelle hausser



voici donc ma 4ème lecture en partenariat pour blog-o-book : il s'agit de "le passage des ombres" de isabelle hausser

tout d'abord un grand merci à bob ainsi qu'au livre de poche pour m'avoir fait découvrir ce joli livre dont la quatrième de couverture nous dit :

"À Malemort, petit bourg méridional chargé d’histoire, une femme et deux hommes essaient, chacun à sa manière, de surmonter leurs deuils.
Leurs égarements intérieurs les mènent sur la piste de deux meurtres non identifiés. L’un bien réel, que Guillaume, le magistrat, est obligé d’instruire, l’autre, incertain et commis à une époque antérieure, qui suscite la curiosité de William, l’historien, tandis qu’Élise, le médecin du bourg, est confrontée à des morts moins inattendues parmi ses patients.
À ces trois voix alternées se mêle, comme un écho assourdi, un quatrième timbre surgi des failles du temps.

Ce roman a obtenu le prix Vivre Plus 2007.
"

alors que pour ma précédente lecture en partenariat, je n'avais qu'une hâte, c'était de terminer le livre, là, j'ai musardé, j'ai pris mon temps, j'ai savouré, j'ai pris plaisir à y être en compagnie des trois personnages principaux, qui en fait s'avèrent être 4 : élise (le médecin du village), guillaume (juge d'instruction), william, son presque jumeau (historien), et élie (chirurgien)

comme un lien entre les personnages masculins, les noms de famille de guillaume, de william, et le nom que portait à l'époque la profession d'élie

les 3 personnages principaux sont musiciens dans l'âme et le livre est un peu écrit comme une partition musicale ! comme je suis plutôt visuelle, j'y ai vu une tapisserie brillante et colorée dont les fils s'entremêlaient pour nous raconter l'histoire de ces personnes

l'écriture est belle et sobre, le livre magnifique

je ne vous en dirai pas plus, je préfère vous laisser le plaisir de la découverte !

jeudi 26 novembre 2009

blog-o-book : parce que c'est écrit ... de véronique vanharen



voici donc ma troisième lecture en partenariat pour blog-o-book parce que c'est écrit ... de véronique vanharen

tout d'abord, merci à bob ainsi qu'à l'éditeur la licorne de m'avoir proposé ce livre à la lecture

la 4ème de couverture annonce "Flora est peintre. De la quiétude des rives du Léman, un vernissage la plonge dans la vie trépidante de New York. Là, tout s'enchaîne, les évènements et les questions.

- Qui a déposé une étrange lettre dans sa chambre ?
- Pourquoi des acquéreurs se précipitent-ils pour acheter une de ses oeuvres phares ?
- Qui est ce personnage qui tient la CIA en échec ?

Flora, face à son destin, découvrira le secret qui la lie à la Forteresse du Loup.

"Ce thriller original nous conduit de Genève à New York et dans le sud de la France.

Des atmosphères oppressantes nous plongent dans la noirceur des hommes. Tour à tour troublant, léger et intriguant, il nous chahute et nous laisse un parfum envoutant.

A lire d'urgence !""
"

il s'agit apparemment du tout premier livre de véronique vanharen ...

pour moi, un thriller c'est un film ou roman policier à suspense : quand j'ai lu et vu basic instinct, par exemple, j'ai été tenue en haleine du début à la fin du bouquin/film ... là, à la lecture de parce que c'est écrit... ça n'a pas vraiment été le cas ...

à chaque fois que la trame aurait pu décoller l'auteure nous ramène à des platitudes et des descriptions sans intérêt

j'ai eu de plus l'impression que c'était écrit au kilomètre, sans aucune relecture ni correction et le livre est truffé de fautes d'orthographe à chacune des pages

le style oscille entre le roman de gare et le vulgaire porno

en bref, je n'ai pas du tout aimé et j'ai même eu du mal à en terminer la lecture

samedi 31 octobre 2009

blog-o-book - l'éclat du diamant de john marcus



en première page de couverture de ce pavé de 478 pages, l'éclat du diamant nous est annoncé comme "le polar de l'été"

voici donc ma seconde lecture en partenariat pour blog-o-bookil aura fallu que j’en lise 450 pages avant de découvrir le fin mot de l'histoire !
pendant tout le livre j’ai cru être plongée au cœur d'une vaste machination financière née dans la tête d’un ou de plusieurs personnes dans la perspective de conquérir la planète, alors qu'en fait il ne s'agissait que d'une rupture amoureuse ancienne et mal digérée
l'histoire est confuse, alambiquée et la conclusion en est tirée par les cheveux : un type tue de façon inutile et très compliquée tout plein de gens simplement pour assouvir sa petite vengeance en tuant en dernier son ex petite amie plus de 30 ans après leur rupture !

j’ai bien aimé :
> l’explication de la « marguerite » et de la manière dont nous sommes trop souvent manipulés dans nos achats ainsi que le parallèle fait avec la taille du diamant

je n’ai pas aimé :
> la complaisance dans le choix du nom des personnages pour pouvoir aboutir à des jeux de mots un peu trop "ficelle"
> la complaisance (ou la projection ?) de l'auteur sur la pseudo homosexualité refoulée et refusée du commissaire "delajoie"
> la redondance et la superfluité dans la construction des phrases – en fait, le livre aurait pu faire moins de 300 pages si nous n'avions pas à lire des choses comme :
- page 54 : "Machinalement, les lèvres de Delajoie s’étaient resserrées et étirées, en ce mouvement que l’on appelle une «moue»" (ça ne serait pas plus simple de dire tout bêtement "Delajoie fit la moue" ?)
- page 427 : "Delajoie avait donc battu en retraite de café et de croissants pour ne pas avoir à formuler des mots regrettables qu’il aurait sans doute regrettés par la suite" : ça ne serait pas un peu lourd ?
> les trop longues descriptions sans grand intérêt :
- page 101 : "Van der Beer était fort bien vêtu." s'ensuit alors la description de son costume (8 lignes), de ses chaussures (8 lignes), de sa montre (11 lignes), des accessoires (4 lignes) et du prix payé pour le tout (7 lignes)
> l’autopromotion à plusieurs reprises pour un livre à paraitre

dommage, l'histoire aurait pu être intéressante ...

29-10-2009

jeudi 15 octobre 2009

blog-o-book - l'homme que l'on prenait pour un autre de joël egloff



29-09-2009 : me voici bien malheureuse pour mon premier commentaire de lecture en partenariat pour blog-o-book, j'aurais tellement aimé aimer mon premier livre à commenter ...!

je pense être passée à côté du livre, je n'y ai rien compris, je n'ai pas aimé cet univers malsain (mais est-ce un véritable univers ?) dans lequel le personnage principal ne sait même pas qui il est réellement !)

j'ai trouvé le texte confus et pas très bien écrit

sa logorrhée sur les sujets les plus plats, comme celui des lacets par exemple, sa complaisance pour y revenir

à un seul moment je me suis dit "ça y est, ça va décoller", quand il s'est installé dans le lit du vieux monsieur à l'hospice, mais j'étais déjà à mi-livre, j'ai pensé à la montagne magique de thomas mann ... et non, le chapitre suivant il était revenu dans son non-monde glauque et sordide

donc, je n'ai pas du tout aimé l'homme que l'on prenait pour un autre de joël egloff et je n'y ai pas retrouvé la poésie kafkaïenne qu'y avait découverte avantages ni la loufoquerie évoquée par libé ! dommage, oui, dommage !

dimanche 5 juillet 2009

les polars qui nous viennent du froid !

j'avoue éprouver une profonde impossibilité à mémoriser les noms de leurs personnages ... dès qu'ils sont plus de 5 !

il faut dire que les noms de famille n'existent pas dans les pays scandinaves, et que seuls les prénoms différencient les gens les uns des autres

ils s'appellent tous kristopher kristopherson (fils de kistopher, ou d'un autre ...) sans compter les diminutifs ... ! arrivée à la fin du livre, non seulement je ne sais pas qui a tué mais surtout je ne sais absolument pas qui a été tué !

de plus, j'suis tellement snob que je me refuse à lire la série des milléniums ...

lecture trouvée dans un carton

je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je me balade, je trouve toujours plein de bouquins abandonnés dans la rue, dans des cartons ! j'en suis venue à me balader systématiquement avec un grand sac, histoire de pouvoir trimballer ma récolte plus facilement !

je tombe ainsi sur des chefs d'oeuvre

"la naine" de pierre magnan, la sombre histoire de l'amour fou d'une naine à l'égard d'un malheureux jeune homme







"jude l'obscur" de thomas hardy que je ne vous résumerai pas, mais vous conseillerai de lire l'avis sur cette page ! j'adhère complètement à ce que ce lecteur en dit
par contre je vais vous en citer un passage, qui va réjouir au plus haut point les célibataires ... (c'est vers la fin du livre) "Le loueur de chambres avait entendu dire qu'ils étaient un ménage bizarre. Ayant vu Arabella embrasser Jude un soir où elle avait pris un cordial, il s'était demandé s'ils étaient vraiment mariés, et se préparait à leur donner congé. Mais un jour, par hasard, il l'entendit haranguer Jude en termes violents, puis lui jeter un soulier à la tête. Ayant reconnu la note habituelle des gens mariés, il en avait conclu qu'ils devaient être respectables et n'avaitplus rien dit."
ne lisez ce livre sous aucun prétexte si vous êtes très déprimé(e) mais ... lisez ce livre à tout prix il est magnifique !


"victoria la scandaleuse" de feuillebois et blondeau) : il s'agit de la biographie d'une femme exceptionnelle et oubliée de nos jours !
victoria woodhull, la première femme à s'être présentée aux élections présidentielles aux états unis en 1872 alors que le droit de vote n'était même pas reconnu aux femmes à cette époque ...
elle prônait l'amour libre alors que pendant le même temps, une autre victoria exigeait qu'on recouvre les pianos et les guéridons d'un tissu pour ne pas qu'on voit leurs pieds et risquer de donner des idées libidineuses aux hommes
à découvrir !

samedi 4 juillet 2009

les livres que j'ai appréciés mais ...

... que je ne pourrais jamais relire (et pourquoi)

1984 de George Orwell ! il avait écrit ce livre en 1948, juste après la guerre (48 > 84) comme une mise en garde de ce qui aurait pu se passer ! (Big Brother and so on !) j'ai lu le livre une fois, il m'a définitivement marquée et je ne le lirais plus jamais ...

La Montagne Magique de Thomas Mann : j'ai mis plus d'un an à le lire (entrecoupé de tas d'autres) ... pas sûre d'avoir le courage de m'atteler à nouveau à la lecture de ce livre que j'ai toutefois adoré !

les livres dont je n'arriverai jamais ...

... à me lasser comme ...

le petit prince : pour moi c'est un chef d'oeuvre de poésie et de philosophie de la vie ... mais il y a d'autre chose que j'adore comme : le jeune homme la mort et le temps de richard matheson, tous les livres de somerset maugham, tous les livres de thomas mann et puis colette aussi ... et edith warthon également ... et surtout et encore lewis carroll et boris vian et arthur rimbaud et verlaine et ....