samedi 31 octobre 2009

blog-o-book - l'éclat du diamant de john marcus



en première page de couverture de ce pavé de 478 pages, l'éclat du diamant nous est annoncé comme "le polar de l'été"

voici donc ma seconde lecture en partenariat pour blog-o-bookil aura fallu que j’en lise 450 pages avant de découvrir le fin mot de l'histoire !
pendant tout le livre j’ai cru être plongée au cœur d'une vaste machination financière née dans la tête d’un ou de plusieurs personnes dans la perspective de conquérir la planète, alors qu'en fait il ne s'agissait que d'une rupture amoureuse ancienne et mal digérée
l'histoire est confuse, alambiquée et la conclusion en est tirée par les cheveux : un type tue de façon inutile et très compliquée tout plein de gens simplement pour assouvir sa petite vengeance en tuant en dernier son ex petite amie plus de 30 ans après leur rupture !

j’ai bien aimé :
> l’explication de la « marguerite » et de la manière dont nous sommes trop souvent manipulés dans nos achats ainsi que le parallèle fait avec la taille du diamant

je n’ai pas aimé :
> la complaisance dans le choix du nom des personnages pour pouvoir aboutir à des jeux de mots un peu trop "ficelle"
> la complaisance (ou la projection ?) de l'auteur sur la pseudo homosexualité refoulée et refusée du commissaire "delajoie"
> la redondance et la superfluité dans la construction des phrases – en fait, le livre aurait pu faire moins de 300 pages si nous n'avions pas à lire des choses comme :
- page 54 : "Machinalement, les lèvres de Delajoie s’étaient resserrées et étirées, en ce mouvement que l’on appelle une «moue»" (ça ne serait pas plus simple de dire tout bêtement "Delajoie fit la moue" ?)
- page 427 : "Delajoie avait donc battu en retraite de café et de croissants pour ne pas avoir à formuler des mots regrettables qu’il aurait sans doute regrettés par la suite" : ça ne serait pas un peu lourd ?
> les trop longues descriptions sans grand intérêt :
- page 101 : "Van der Beer était fort bien vêtu." s'ensuit alors la description de son costume (8 lignes), de ses chaussures (8 lignes), de sa montre (11 lignes), des accessoires (4 lignes) et du prix payé pour le tout (7 lignes)
> l’autopromotion à plusieurs reprises pour un livre à paraitre

dommage, l'histoire aurait pu être intéressante ...

29-10-2009

jeudi 15 octobre 2009

blog-o-book - l'homme que l'on prenait pour un autre de joël egloff



29-09-2009 : me voici bien malheureuse pour mon premier commentaire de lecture en partenariat pour blog-o-book, j'aurais tellement aimé aimer mon premier livre à commenter ...!

je pense être passée à côté du livre, je n'y ai rien compris, je n'ai pas aimé cet univers malsain (mais est-ce un véritable univers ?) dans lequel le personnage principal ne sait même pas qui il est réellement !)

j'ai trouvé le texte confus et pas très bien écrit

sa logorrhée sur les sujets les plus plats, comme celui des lacets par exemple, sa complaisance pour y revenir

à un seul moment je me suis dit "ça y est, ça va décoller", quand il s'est installé dans le lit du vieux monsieur à l'hospice, mais j'étais déjà à mi-livre, j'ai pensé à la montagne magique de thomas mann ... et non, le chapitre suivant il était revenu dans son non-monde glauque et sordide

donc, je n'ai pas du tout aimé l'homme que l'on prenait pour un autre de joël egloff et je n'y ai pas retrouvé la poésie kafkaïenne qu'y avait découverte avantages ni la loufoquerie évoquée par libé ! dommage, oui, dommage !