lundi 27 février 2012

mygale de thierry jonquet


mygale de thierry jonquet

la 4ème de couv' : "Alex avait passé la nuit au village. Le soir, il y avait un bal, c'était un samedi. Annie était là, toujours aussi rousse, un peu épaisse ; elle travaillait à la conserverie de haricots, au village voisin ... Alex avait dansé un slow avec elle, avant de l'emmener dans le bois tout proche. Ils avaient fait l'amour dans sa voiture, allongés inconfortablement sur les sièges inclinables. Le lendemain, Alex était parti, après avoir embrassé le vieux. Huit jours plus tard, il attaquait la succursale de Crédit Agricole et tuait le flic. Au village, tout le monde devait avoir gardé la page du journal, avec la photo d'Alex à la Une et cette du flic en famille."

je venais (enfin) de regarder la piel que habito de almodovar et j'ai eu envie de relire mygale, que j'avais déjà lu en '95

effectivement la piel que habito me donnait une impression de déjà vu et j'ai adoré comme bien souvent ce film et cette réécriture de almodovar

par contre, en redécouvrant la mygale je n'ai pu que regretter la disparition de ce grand écrivain du noir qu'était thierry jonquet : mygale est un véritable petit bijou à lire ou à relire

le jeu de l'ange de carlos ruiz zafón


le jeu de l'ange de carlos ruiz zafón

la 4ème de couv' : "Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l'offre inespérée d'un mystérieux éditeur : écrire un livre comme il n'en a jamais existé, " une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués ", en échange d'une fortune et, peut-être, de beaucoup plus.
Mais du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu'il aime le plus au monde. En monnayant son talent d'écrivain, David aurait-il vendu son âme au diable ?
"

un magnifique livre qui vous donne envie de prendre le train d'urgence pour aller à barcelone marcher dans les pas de david martin

comme dans l'ombre du vent on y retrouve cet effet de spirale qui nous fait aboutir là où l'on a commencé (la photo de la fillette) mais j'en ai préféré la fin, moins fermée, de mon point de vue

cette fois encore on y retrouve cet endroit magique où les livres ne peuvent mourir, le Cimetière des Livres oubliés : quel amoureux des livres ne pourrait rêver d'y entrer ne fut-ce qu'une fois dans sa vie ?

à lire et à savourer d'urgence

samedi 18 février 2012

storr, architecte de l'ailleurs de françoise cloarec

storr, architecte de l'ailleurs de françoise cloarec

un jour, un enfant fut abandonné par sa mère
cet enfant fut placé à la campagne chez des paysans et maltraité
tous les paysans ne sont pas ainsi, bien évidemment, mais cette histoire se passait au début du siècle dernier et les conditions de vie n'étaient pas si faciles dans nos campagneshttp://www.blogger.com/img/blank.gif
par suite de la maltraitance et de malnutrition marcel storr devint sourd
de plus, il n'apprit jamais ni à lire ni à écrire et sut seulement écrire son nom ...
un jour, un mystérieux couple de collectionneurs pris contact avec françoise cloarec pour lui faire découvrir une œuvre époustouflante : les dessins au crayon et à l'encre de couleur sortis tout droit de l'imaginaire de marcel storr

françoise cloarec dans son livre storr, architecte de l'ailleurs a signé "une évocation biographique bouleversante, véritable porte ouverte sur l'univers d'un créateur visionnaire, qui n'eut pourtant "pas de mode d'emploi, ni de l'art, ni du monde, ni du coeur""

si cette histoire vous interpelle, et si vous habitez sur paris, dépêchez-vous d'aller découvrir Marcel Storr, bâtisseur visionnaire : ça se passe au pavillon carré de baudouin, dans le 20ème et ça dure jusqu'au 31 mars 2012 ... et ensuite découvrez le livre de françoise cloarec