sans sang d'alessandro baricco
la 4ème de couverture nous donne à lire les premiers paragraphes de ce court roman :
"Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache clans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes. La route était sèche et creusée - pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mit la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite dit son fils. C'étaient des enfants, deux enfants."
ce court roman se lit d'une seule traite tellement il est passionnant et nous tient en haleine et il est magnifiquement écrit (et superbement bien traduit)
il est composé de deux parties, la première où l'on découvre qui est cette petite fille, que l'on retrouvera beaucoup plus tard et vieillissante, dans la seconde
une bien belle histoire de vie, et une histoire d'amour(s)
pour mémoire, l'opération circul'livre, c'est ça circul'livre
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