samedi 17 juillet 2010
blog-o-book : gradisil de adam roberts
merci à bob de m'avoir permis de découvrir gradisil de adam roberts et merci également à la collection folio sf pour cette nouvelle lecture
la quatrième de couverture nous présente cette saga ainsi : "Klara et son père, Miklós Gyeroffy, font partie des rares chanceux capables de se placer sur orbite par leurs propres moyens. Là-haut, un nouvel espace de liberté s’offre à eux, un vaste territoire vierge de toute règle : les Hautes-Landes. Mais, outre les riches excentriques, cette nouvelle frontière attire aussi de dangereux criminels, bienheureux de pouvoir échapper aux poursuites des autorités terriennes. C’est, sur trois générations, l’histoire de cette nation naissante qui nous est contée, une histoire inextricablement liée à celle de la famille Gyeroffy."
cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de la sf, je lis maintenant plus volontiers du fantastique que je considère d'un style plus large que la sf pure et dure, mais en lisant la 4ème de couverture, je n'ai pas su résister à la tentation
il s'agit d'un gros pavé de 770 pages qui nous raconte, en trois volets, l'histoire d'une famille dans un futur proche du nôtre
klara que l'on découvre toute jeune et quasiment livrée à elle-même à la suite de l'assassinat de son père, puis sa fille gradisil, fondatrice des hautes-landes en tant que pays, et enfin les fils de gradisil et leur vengeance vis-à-vis de leur père qui a livré leur mère à l'ennemi américain
le style est lourdement descriptif, soporifique (problème de traduction ?) ; j'ai de plus éprouvé un peu de vertige à la lecture des balades des hautes-landais dans leur univers ; vertige renforcé par le fait que l'auteur nous rappelle régulièrement que ce qu'il appelle plancher est peut être le plafond, ou l'un des murs ? bon ok, j'avais compris depuis longtemps que nous étions en apesanteur ... surtout à la 700ème page
dans ce livre, aucun des personnages de ce livre ne m'a semblé sympathique : ils sont tous décrits de façon trop caricaturale
en fait, le seul passage du livre qui m'a réellement fascinée est consacré à slater et à sa chute vertigineuse dans l'espace : 28 pages de toute beauté
dommage, la 4ème de couverture était réellement alléchante ...
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