dimanche 20 novembre 2011

cent ans de solitude de gabriel garcia marquez


cent ans de solitude de gabriel garcia marquez

4ème de couverture : "Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie : la fondation , par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées parla magie et l'alchimie, ; la décadence ; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain : même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots. Cents ans de solitude, compte parmi les chefs-d'œuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982."

Un livre bizarre qui m'a été offert il y a une dizaine d'années par un ami et qui est resté tout ce temps à m'attendre sur ma pile à lire ...

En fait ce livre est une sorte de serpent qui se mord la queue jusqu'à disparaître complètement

Il y a des choses que j'ai beaucoup aimées dans ce livre

"Quand il était seul, José Arcadio Buendia se consolait en rêvant à une succession de chambres à l'infini. Il rêvait qu'il se levait de son lit, ouvrait la porte et passait dans une autre chambre identique à la première, avec le même lit à tête en fer forgé, le même fauteuil de rotin et le même petit tableau avec la Vierge des Remèdes sur le mur du fond. De cette chambre, il passait à une autre exactement semblable, puis dans une autre exactement semblable, à l'infini. Il aimait aller ainsi de chambre en chambre comme dans une galerie de glaces parallèles, jusqu'à ce que Prudencio Aguilar vînt lui toucher l'épaule. Il s'en retournait alors de chambre an chambre, s'éveillant au fur et à mesure qu'il revenait en arrière et parcourait le chemin inverse, et trouvait Prudencio Aguilar dans la chambre de la réalité. Mais une nuit, deux semaines après qu'on l'eut emmené jusque dans son lit, Prudencio Aguilar lui toucha l'épaule dans une chambre intermédiaire et il y demeura à jamais, croyant que c'était là sa chambre réelle."

et d'autres qui m'ont dérangée, comme cette apparition quasi spontanée et disparition définitive de toute une famille, comme une métaphore de l'inutilité de la vie ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire