jeudi 19 janvier 2012

l'enfant de noé de eric-emmanuel schmitt

l'enfant de noé de eric-emmanuel schmitt

la 4ème de couverture : "" - Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ? - Juré. "
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim... et d'Oscar et la dame rose qui ont fait d'Éric-Emmanuel Schmitt l'un des romanciers français les plus lus dans le monde.
"

lors de l’un de nos « salons littéraires » de delidemo (une association dont je vous parlerai un autre jour) estelle nous avait lu les premières pages de ce petit roman, la mise aux enchères d’un enfant de 10 ans, scène que l’on retrouve également vers la fin du livre

ça se passe en belgique, dans un petit village non loin de bruxelles et c’est l’histoire d’un enfant juif confié par ses parents aux bons soins du père pons, dans un pensionnat catholique durant la deuxième guerre mondiale

il y a en fait plusieurs choses qui m’ont dérangée dans ce livre

>> la trop grande complicité entre cet adulte et cet enfant (qui a 7 ans au début du livre et 9 ans à la fin), à tel point qu’on ne sait pas trop qui apprend à l’autre à « grandir »

>> l’amour démesuré de cet enfant vis-à-vis d’un homme, prêtre, chargé de l’éducation de jeunes garçons (désolée mais je n’arrive pas à m’ôter ce genre de chose de la tête …)

>> la fin trop convenue et le fait que tout rentre finalement dans l’ordre des choses dans le meilleur des mondes possibles : joseph retrouve ses parents, ne se convertira jamais au catholicisme mais restera juif …

« L’appétit de réussite matérielle qui habitait mon père l’avait tellement transformé qu’il m’était difficile de reconnaître l’humble tailleur plaintif de Schaerbeek sous le récent nabab prospère de l’import-export.
- Tu verras, mon fils, je vais faire fortune et tu n’auras qu’à reprendre mon affaire plus tard, m’annonçait-il, les yeux brillants d’excitation.
Avais-je envie de devenir comme lui ? »

… et reprendra l’affaire de son père devenue prospère entre-temps !…

je dois avouer que je m'attendais à autre chose

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